
vendredi 1 juillet 2011
Blog en vacances

Droit, cyberguerre et CIDRIS Cyberwarfare
De tels événements réunissants juristes et techniciens devraient avoir lieu plus souvent. Ainsi, j'ai noté plusieurs remarques/constats dignes d'intérêt :
on ne peut formellement qualifier une attaque informatique d'agression armée,
une « vraie » cyberguerre n'a jamais encore eu lieu et empruntera certainement des formes surprenantes,
il est réellement inacceptable qu'un système de secours au population (type 112 ou 911) soit impacté, en particulier en période de crise. C'est ce que l'on doit comprendre d'une déclaration supposant que le droit international humanitaire est indépendant des moyens et modes d'actions,
la nécéssité d'un retour aux sources techniques du fait de l'inadaptation des principes de la dissuasion (nucléaire ou conventionnelle) au cyberespace... Une réalité que j'avais récemment pointée avec une certaine agressivité lors de ma brève analyse de la stratégie américaine de cybersécurité,
et ce, d'autant plus que la dissuasion nucléaire est la conséquence directe ou indirecte de la maîtrise de l'arme nucléaire. Ce qui n'est guère le cas avec « l'arme cybernétique »,
malgré un énorme espace d'incertitude du à l'incompréhension partielle du domaine « cyber », le droit international public et le droit de la guerre possèdent tout de même les atouts et les principes permettant de répondre aux cyberconflits.
Un grand merci et de bonnes vacances à No Ghost in the Shell alias CIDRIS Cyberwarfare... qui ferait bien de déconnecter plus souvent au risque de noyer sa cognition dans les tréfonds de la Matrice. Cette recommandation vaut également pour l'agent Smith français - dépourvu de lunettes solaires dégriffées - alias Si Vis Pacem Para Bellum.
CIDRIS Cyberwarfare : Droit et cyberguerre – part.1, part 2.