Deux
combats navals - 1914 (Le Fauteuil de Colbert) : "Quel
est donc l'enjeu de la bataille des Coronel ? Une escadre allemande
commandée par le vice-amiral Maximilian Von Spee traverse le
Pacifique. Londres craint que Berlin cherche à vaincre au large de
l'Amérique pour s'offrir une liberté totale pour mener la guerre de
course et ainsi sérieusement mettre à mal les communications alliés
au service de l'effort de guerre en Europe. Face au comte Von Spee,
le contre-amiral Christopher Cradock. Il est surnommé par des
officiers français qui ont servi sous ses ordres de "vieux
gentilhomme". Nos deux escadres se rencontrent le 1er novembre
1914. Le combat dure pas plus de deux heures. Nos deux auteurs nous
relatent comment Von Spee a vaincu Cradock. Dans les faits, les
différences techniques entre les navires, la différence du niveau
d'entraînement entre les équipages, justifient un rapport de force
écrasant en faveur des allemands."
Polytechniciens
sous la mitraille (Cyberland) :
"D'une façon générale, la guerre de 1914-1918 a été «
socialement sélective » . Les enfants de la bourgeoisie et des
milieux favorisés ont été plus touchés par les pertes que ceux
issus des autres milieux. Ainsi, les écoles d'officiers de
Saint-Cyr, l’École Polytechnique et l’École Normale Supérieure
ont surcontribué à l'effort de guerre. Le niveau des pertes dans le
rang des officiers est triple de celui de la troupe. 70 % des
Polytechniciens furent répartis dans l'artillerie et 30 % dans le
génie à l'exception de la promotion 1913 qui fut totalement
affectée dans l'artillerie de campagne. Près de 10% de l'ensemble
des élèves de l'X mobilisés servirent en tant que pilotes ou
observateurs au sein des premières unités d'aéronautique
militaire. Les avions, peu nombreux, légers et rudimentaires furent
utilisés pour l'observation puis pour le réglage des tirs
d'artillerie. Les accidents étaient fréquents et l'esprit
chevaleresque prédominait."