L’état
d’urgence ? Jusqu’à quand et jusqu’où ? Y-a-t-il un
risque de dérive néo-conservatrice à la française ? Que
peut-on apprendre des impacts politiques, sécuritaires et
stratégiques des attentats du 11 septembre aux Etats-Unis ?
Quels
enseignements peut-on tirer de l’Espagne, du Royaume-Uni et
d’Israël dans la résilience anti-terroriste ?
La
perception des attentats parisiens du 13 novembre 2015 et de « l’état
de guerre » est-elle la même entre Paris, les grandes/moyennes
villes de « province » et l’arrière-pays ?
Comment
freiner l’appauvrissement graduel et amoindrir le dysfonctionnement
avéré des fonctions régaliennes notamment face à une menace
terroriste « de proximité » ?
L’autorité
politique aurait-elle fermé
les yeux sur les avertissements du renseignement
intérieur/extérieur et ceux de services étrangers ?
Les
services de renseignement et de police, mêmes pourvus de ressources
colossales tous azimuts (techniques, humaines, financières, etc),
peuvent-ils pour autant anticiper et déjouer le moindre attentat
terroriste ? Ont-ils obligation de moyens et/ou de résultat ?
Quel
est le degré de contrôle d’un état européen sur sa gestion
budgétaire à l’ère de la souveraineté partagée et des critères
de convergence ?
Pourquoi
les amis, camarades de promo ou collègues Arabes / Beurs sont-ils
devenus « Musulmans » dans le langage courant et dans le
jargon médiatique ? Auront-ils enfin droit à l’indifférence ?
Comment
assécher « les marais du djihadisme » en
France/Belgique ? Au-delà des solutions sécuritaires, quelles
solutions créatives en profondeur (enseignement, laïcité, civisme,
immigration, mode de vie, culture, économie, etc) peut-on envisager
sur le terrain social ?
Comment
démanteler cette French Connection imbriquant
étroitement trafic de drogue, trafic d’armes et recrutement pour
le djihad, notamment dans les « quartiers » ?
Schengen
1.0 est mort. Vive Schengen 2.0 ?
Quel
sort sera réservé à la vague de migrants syriens aux portes de
l’Union Européenne ? Seraient-ils peu ou prou facteurs de
risques/crises aggravés au regard de la conjoncture économique,
sociale et sécuritaire ?
Comment
gérer cette explosive contradiction stratégique consistant à
combattre Daesh à l’intérieur et à l’extérieur d’une main,
et à caresser ses logisticiens turcs et ses trésoriers
saoudiens/qataris de l’autre ? Cette ligne diplomatique sera-t-elle
maintenue ?
Arte (28
Minutes): « Qui achète le
pétrole de Daesh ? » Dominique Moïsi (IFRI)
: « Beaucoup de monde. »
Question
à 100 barils de brut : « beaucoup de monde » a-t-il
un visage, un nom… ou des logos ?
Le
tyran Bachar El-Assad est-il une menace pour la France/l’Europe ?
Que deviendra la Syrie après son éventuel départ forcé ?
Quel
est le statut de la France sur « le théâtre des perceptions »
opposant chiites et sunnites ou Iran et pays arabes ? Doit-elle
s’impliquer davantage dans le conflit syrien ?
La
Russie est-elle une menace pour la France/l’Europe ?
Serait-elle l’incontournable et première puissance militaire
« européenne » ? Vladimir Poutine est-il plus
ou moins fréquentable que d’autres dirigeants de régimes durs ?
Sa figure controversée et sa politique syrienne auraient-elles
suscité quelque aveuglante obsession au sein des chancelleries
occidentales ?
Pourquoi
la Russie est-elle passée, en 48 heures, du statut d’ennemi à
celui d’allié de la France (et des Etats-Unis ?) sur le dossier
syrien, dans la lutte anti-terroriste et dans la conduite des
opérations militaires en Syrie ?
La
nouvelle coalition militaire ad hoc (Russie,
Etats-Unis, France, Royaume-Uni) peut-elle « contenir, endiguer
ou dégrader » significativement et durablement l’Etat
islamique en Syrie et/ou en Irak ?
Quelle
est la responsabilité directe ou indirecte des Etats-Unis et/ou de
ses alliés européens dans les désastres (états faillis, vagues
migratoires, terrorisme) de l’Irak, de la Libye et de la Syrie ?
Peut-on espérer des révisions stratégiques ?
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