“Dieu
se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les
causes.” (Bossuet)
Godzilla.eu.
Le modèle économique qui appauvrit les sociétés est
étroitement imbriqué avec le modèle politique qui méprise ou
contourne les suffrages. Le capitalisme financier et la démocratie
libérale ne font plus qu'un... au détriment de la démocratie
représentative.
Ennemis
intimes. Le Brexit
inaugure-t-il une confrontation permanente entre les peuples
européens d'une part, les gouvernements nationaux et les
institutions européennes d'autre part ?
Une
technocratie hors-sol.
L'eurocratie est plus soucieuse d'abstractions écofinancières et
normatives de son cru que de l'évolution des économies/sociétés
réelles. La connivence idéologique, les collusions d'intérêts et
l'histoire partagée avec « les
milieux d'affaires »
(table ronde des industriels européens, lobbies, desk
officers, etc) ne font
qu'aggraver cette déconnexion, au point de multiplier des dimensions
parallèles entre peuples, gouvernements et institutions européennes.
Tout
sera comme avant. Malgré
l'onde de choc du Brexit, l'eurocratie se cloître encore plus dans
son dogme européiste, veut se débarrasser au plus vite de ce
trublion britannique potentiellement contagieux... et répète à
satiété son meilleur argument publicitaire : le déluge en
solitaire ou le statu quo européen.