Depuis
quelques mois, le « rançongiciel » (ou ransomware)
déboule avec fracas sur le théâtre de l'insécurité informatique.
Ce malware distribué par la pièce jointe (fichier ZIP, Word ou PDF)
d'un courriel ou par des sites Web piégés provoque le chiffrement
de tous les fichiers d’un terminal / serveur, de ceux accessibles
en écriture sur les dossiers partagés en réseau local et de ceux
archivés sur les espaces de stockage en ligne (Google Drive,
Dropbox, etc).
En
2016, le système informatique du Hollywood Presbyterian
Medical Center (Los Angeles, Californie) fut
victime d'un rançongiciel nommé Locky. Confronté à
l'illisibilité de ses données médicales, l'hôpital transféra
plusieurs centaines de patients vers des établissements voisins et
dut payer la rançon de 40 bitcoins (environ 15 000 €) exigée par
les cybercriminels. En 2015, le laboratoire français d'analyses
LABIO subit un sort identique, refusa de payer la rançon mais
décrypta tout de même ses fichiers.