Un
critique musical britannique avait affirmé que « les
Français ont les croissants, nous avons Beth Orton. »
Je
découvris cette « songwriteuse »
lors d'une somnolence nocturne devant MTV et fut aussitôt enchantée
par sa pop-folk électronisante, déjà très prometteuse dans
l'album Trailer Park (1997).
Quelques années plus tard, Elizabeth Caroline Orton livra Central
Reservation (2000) et
Daybreaker
(2002), véritables orgasmes folk-electro dans lesquels son
exceptionnelle voix aux flux tendus exprimait tout son potentiel.
Nul
doute que vous reconnaitrez la fameuse guitare haiwaienne de Ben
Harper dans cet accrocheur Stolen
Car...
À
ce jour, je n'ai encore lu aucune critique sournoise ou féroce
contre le made in
Beth Orton.
À l'écoute du superbe
et inoubliable Concrete Sky
- featuring Ryan Adams, la
messe était dite.
En 2004, j'assistai à un concert de Beth Orton dans
une moyenne salle parisienne et éprouvai d'abord une réaction de
rejet lorsqu'elle entra sur scène, un peu trop impressionné que
j'étais par la mystérieuse aura de cette longue chanteuse indie.
Par la suite, les premières notes de Stolen
Car suffirent amplement
pour obtenir ma reddition sans condition. Durant tout le spectacle, elle déroula ses sensuelles mélodies soutenues par des instrumentations à la fois puissantes et planantes.
En
2006, ce fut Comfort of
Strangers, une folk intime
finement saupoudrée de blues/soul qui marqua certainement une
orientation musicale nettement plus acoustique et aisément
perceptible dans le titre Magpie,
extrait de l'album Sugaring
Season… à paraître le 3
octobre 2012.
N'ayons
pas peur des mots: si je devais emporter un seul album avec moi sur
une île perdue, ce serait certainement Beth
Orton – Daybreaker.
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