dimanche 2 septembre 2012

Ces femmes que j'aime (1): Beth Orton

Un critique musical britannique avait affirmé que « les Français ont les croissants, nous avons Beth Orton. »


Je découvris cette « songwriteuse » lors d'une somnolence nocturne devant MTV et fut aussitôt enchantée par sa pop-folk électronisante, déjà très prometteuse dans l'album Trailer Park (1997). Quelques années plus tard, Elizabeth Caroline Orton livra Central Reservation (2000) et Daybreaker (2002), véritables orgasmes folk-electro dans lesquels son exceptionnelle voix aux flux tendus exprimait tout son potentiel.

Nul doute que vous reconnaitrez la fameuse guitare haiwaienne de Ben Harper dans cet accrocheur Stolen Car...


À ce jour, je n'ai encore lu aucune critique sournoise ou féroce contre le made in Beth Orton. À l'écoute du superbe et inoubliable Concrete Sky - featuring Ryan Adams, la messe était dite.


En 2004, j'assistai à un concert de Beth Orton dans une moyenne salle parisienne et éprouvai d'abord une réaction de rejet lorsqu'elle entra sur scène, un peu trop impressionné que j'étais par la mystérieuse aura de cette longue chanteuse indie. Par la suite, les premières notes de Stolen Car suffirent amplement pour obtenir ma reddition sans condition. Durant tout le spectacle, elle déroula ses sensuelles mélodies soutenues par des instrumentations à la fois puissantes et planantes.

En 2006, ce fut Comfort of Strangers, une folk intime finement saupoudrée de blues/soul qui marqua certainement une orientation musicale nettement plus acoustique et aisément perceptible dans le titre Magpie, extrait de l'album Sugaring Season… à paraître le 3 octobre 2012.


N'ayons pas peur des mots: si je devais emporter un seul album avec moi sur une île perdue, ce serait certainement Beth Orton – Daybreaker.

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