Selon
le
manuel de Tallinn (OTAN),
l'élimination physique d'un hacker civil impliqué dans une
(cyber)guerre est parfaitement légale.
La
cyberguerre probable est jolie et propre : des combattants armés de
claviers attaquent des systèmes d'information ou de contrôle avec
des lignes de code. Cependant, tout porte à croire que la
cyberguerre réelle – qui relève encore du futur conditionnel - ne
sera que le versant numérique d'une guerre globale.
Rédigé
par un groupe d’experts mandatés par l’OTAN qui propose une
transposition du droit international aux cyberconflits, le
manuel de Tallinn recommande
d'épargner des cibles telles que les hôpitaux, les barrages
hydroélectriques et les centrales nucléaires mais estime quasi
ouvertement qu'un état a le droit de riposter par des moyens
conventionnels à une cyberattaque qui aurait irréfutablement causé
des pertes humaines et/ou de lourds dégâts matériels.
Lisez
l'intégralité de ma brève dans Alliancegeostrategique.org : En
cas de guerre, tuez les hackers !
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