Du
MP3 à iTunes/Amazon en passant par le peer-to-peer et les logiciels
de MAO (musique assistée par ordinateur), la disruption
technologique transforme chaque jour l'industrie musicale et atteint
désormais la production et la post-production qui basculent dans le
cloud. Explications.
La
première étape de production d'un album musical est la prise son.
Elle se déroule dans un studio professionnel et consiste à
enregistrer séparément les sessions audio des différents musiciens
(chanteur, choeurs, guitaristes, batteur, DJ, etc) dans un disque dur
de plusieurs centaines de gigaoctets. Autrefois et jusque dans les
années 1980, ces enregistrements s'effectuaient sur des bandes
magnétiques jalousement bichonnées, qui furent ensuite remplacées
par des enregistrements direct-to-disk,
lourdauds ancêtres de nos actuels disques durs USB dont l'industrie
musicale fut parmi les premières bénéficiaires. Le direct-to-disc fut mis au point par la société New Digital
England Corporation (NEDco) et intégré à ses synthétiseurs
Synclavier qui pouvaient enregistrer des pistes mono en 16 bits.