Selon
le
gouverneur Midjiyawa Bakari de la province Extrême-Nord
du Cameroun – voisine immédiate du Nigéria, une femme d’une
quarantaine d’années et une fille de 14 ans ont refusé de
s'arrêter à un poste frontière entre les deux pays.
Face
à leur refus d'obtempérer, un membre d'une milice citoyenne a tiré
une flèche empoisonnée avec son arc, tuant instantanément
la frontalière quarantenaire qui était effectivement vêtue d'une
veste-suicide. L'adolescente qui l'accompagnait a déclenché sa
bombe et péri sans causer de victimes.
Quelques mois plus tôt, j'avais longuement évoqué « l'efficacité low-tech des comités de vigilance anti-terroriste » du nord-Cameroun qui interceptent chaque semaine plusieurs tentatives d'attentats-suicides commis par Boko Haram. Ces comités ne manquent jamais d'arcs, de flèches et de pistolets / fusils artisanaux d'abord destinés à la chasse, et bénéficient de l'appui politique, logistique et financier du gouvernement camerounais.
Quelques mois plus tôt, j'avais longuement évoqué « l'efficacité low-tech des comités de vigilance anti-terroriste » du nord-Cameroun qui interceptent chaque semaine plusieurs tentatives d'attentats-suicides commis par Boko Haram. Ces comités ne manquent jamais d'arcs, de flèches et de pistolets / fusils artisanaux d'abord destinés à la chasse, et bénéficient de l'appui politique, logistique et financier du gouvernement camerounais.
Depuis mi-2015, la secte djihadiste a subi de lourdes pertes face aux opérations plus ou moins coordonnés des armées du Nigéria, du Cameroun, du Tchad et du Niger, et est confinée à la défensive, au vol de bétail et aux attentats-suicides.
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