dimanche 24 juillet 2016

Daughter – Not To Disappear : noir, énergique et grâcieux

Avec l'album Not To Disappear, Elena Tonra et ses acolytes ont forgé une œuvre post-rock/folk à mi-chemin de Radiohead, de Florence & The Machine, de Coldplay et d'Emiliana Torrini.


Le label britannique 4AD a l'art de dénicher des artistes/groupes qui forcent le respect et l'admiration : Cocteau Twins, Dead Can Dance, This Mortal Coil, Camera Obscura, Bon Iver, Atlas Sound, Grimes, Ariel Pink, Deerhunter, U.S. Girls... et Daughter, composé de la chanteuse anglaise Elena Tonra, du guitariste suisse Igor Hafaeli et du batteur français Remi Aguilella. En 2013, leur première mouture If You Leave avait marqué quelques critiques de la scène indie mais manquait d'un fil conducteur tant sur le plan lyrique qu'instrumental.

jeudi 7 juillet 2016

Laurent Henninger : Vers la fluidification du monde (vidéo)

Laurent Henninger est chargé d’études à la Revue Défense Nationale, rédacteur membre du magazine Guerres & Histoire, et co-anime le séminaire de mastère « Guerre et société à l’époque moderne » à l’université Paris I, et un séminaire sur les « Révolutions technico-militaires » à l’EHESS.


Il a récemment développé les notions « d'espaces solides » (la terre) et « d'espaces fluides » (la mer, les airs, le spectre électromagnétique, le cyberespace et l'espace), entre lesquelles existent des degrés/variétés d'états intermédiaires (les zones littorales, les îles). Le contrôle des espaces fluides - notamment via les réseaux - est la condition sina qua non de la puissance, et ce, afin de mieux maîtriser les espaces solides. L'Angleterre de la Reine Elizabeth I et l'Amérique contemporaine figurent parmi les acteurs qui ont su mettre en oeuvre ces facteurs de puissance aux moyens des marines militaires et marchandes d'abord, et des aviations, des banques, des médias, des technologies et des réseaux inhérents ensuite. 

vendredi 1 juillet 2016

En simulation, l'intelligence artificielle ALPHA écrase un colonel instructeur de l'US Air Force

Colonel Gene Lee (US Air Force) : « ALPHA semblait être au courant de mes intentions et réagissait instantanément à mes changements de tactique et à mes déploiements de missiles. Elle savait comment défaire mes moindres tentatives. Elle se déplaçait instantanément entre positions défensives et offensives. C'est l'intelligence artificielle la plus agressive, la plus réactive, la plus dynamique et la plus crédible que j'ai observée à ce jour. »



Psibernetix est une start-up fondée et dirigée par Nick Ernest - diplômé en ingénierie et sciences appliquées de l'université de Cincinnati, appuyée par un panel d'experts en programmation-développement et en aéronautique issus de cette faculté, et bénéficiant d'un financement du Pentagone. Son produit phare nommé ALPHA est un outil de recherche dédié au contrôle d'avions sans pilote et aux opérations « MUM-T » (Manned Unmanned Teaming) associant automates intelligents et pilotes humains en simulation. Tel Mohammed Ali face à un poids plume, ALPHA a toujours surpassé les intelligences artificielles de l'US Air Force Research Lab... nettement plus abouties que votre meilleur jeu vidéo de combat aérien.