jeudi 19 octobre 2017

Maurice Bellet-Edimo : « Il faut éduquer les acteurs au capital-risque »

Responsable d’activités à Millenium Management, Maurice Bellet-Edimo jouit de plus d'une douzaine d'années de pratique du capital-investissement en Afrique centrale. Ses nombreuses interventions portent essentiellement sur le financement et l'encadrement des PME. Pour ce professionnel, la méconnaissance du capital-risque est la grande pesanteur qui freine l’essor de l’activité au Cameroun. Toutefois, les possibilités de croissance demeurent. Il appelle donc de ses vœux l’éducation des acteurs et le regroupement des professionnels en la matière au sein d’une corporation pour l’éclosion de l’activité et la promotion du métier.



Le capital-risque peine à décoller au Cameroun alors que le pays est déjà à l’ère de l’économie numérique et de l’innovation avec l’éclosion de plusieurs startups. Qu’est-ce qui, selon vous, peut freiner l’essor de cette activité pourtant salvatrice pour les petites et moyennes entreprises ?

Le frein majeur de l'essor du capital-risque dans notre environnement est la méconnaissance que nous avons de ce mode de financement. Parce que mal ou peu connu, le capital-risque est incompris, craint, rejeté. Rappelons que le capital-risque est le capital de participation d'un investisseur professionnel dans une société en création présentant un fort potentiel d'évolution, mais se situant encore à un stade de grands risques, une période post-création au cours de laquelle la société a certes des prototypes, des biens à produire, mais pas encore la parfaite maîtrise de leur fabrication, ni celle de leur commercialisation, ni celle de leur gestion, ni celle de leur croissance. C'est au cours de cette période, voyez-vous que l'on observe le plus grand taux de mortalité des sociétés. Quelques mois pour certaines PME, deux à trois ans pour d'autres.

L'intervention d'un investisseur en capital-risque consisterait alors en un apport en méthodes, stratégie et fonds intelligents pour assurer la sortie de la société du stade de fort risque de mortalité pour la conduire vers le seuil de rentabilité. Il apparait dès lors que le capital-risque n'est pas un mode de financement des entreprises comme les autres. Il a sa singularité, ses exigences qui devraient être révélées, expliquées. La connaissance de ce type de financement, de ses principes, finalité et contraintes d'une part, et la préparation des promoteurs à une relation avec des investisseurs en capital-risque d'autre part seraient de nature à contribuer au développement de ce mode de financement dans notre environnement. Le financement bancaire est bien connu de nos jours, le financement par capital-risque pourrait également être connu de la sorte. Il faut juste y travailler.

dimanche 15 octobre 2017

Humour de geek : peut-on lécher la science ?

Chimie : Non ! Surtout pas !
Physique : Il faut des preuves.
Géologie : C'est souvent nécessaire... et parfois dangereux.
Biologie : C'est le but de tout être vivant
Zoologie : C'est science qui vous léchera.
Astronomie : Si le léchage de la science mène l'espèce humaine sur une autre planète, tentons l'aventure.


Médecine : Consultez la liste des vaccins utiles pour un léchage de la science.
Philosophie : Chaque matin, nous léchons de la science.
Psychologie : Il vaut mieux pas. Le risque de blessure narcissique est élevé.
Économie : Moins le risque est grand, moins les lécheurs fuient. 
Électronique : Seulement si vous ressentez un picotement électrique sur votre langue...
Développement logiciel : C'est le seul moyen de savoir si le code fonctionne.
Design Web : Oui, avec Javascript et Photoshop.
Infographie PAO : Jamais en RVB. Toujours en CMJN.
Cybersécurité : Le léchage de la science ouvrira une porte dérobée (ou backdoor) et introduira un malware dans votre palais.

Autres disciplines : Vos suggestions ?